Si la première mission du LIEN, liée à son histoire (le scandale de la clinique du sport en 1995) reste toujours de tirer la sonnette d’alarme lorsque sont détectés des signaux inquiétants (exemple actuel de la désinfection des sondes d’échographies vaginales), elle est quotidiennement de soutenir les personnes qui s’estiment victimes d’une complication médicale anormale.
Bien que la France soit un pays où l’on puisse se soigner quel que soit son niveau de revenus et où le système est relativement bien surveillé, il y aurait environ 60 000 personnes qui décèderaient chaque année chez nous, de complications anormales dues à leur prise en charge médicale. Il peut s’agir d’aléa thérapeutique, d’effets indésirables de traitements médicaux ou d’infection nosocomiale, d’erreurs non fautives mais aussi de vrais défauts de prise en charge. Nous sommes en face d’un vrai fléau de santé publique, qui non seulement ne veut pas dire son nom, mais est un sujet quasi tabou.
Pourquoi parler de fléau ? Cette cause de décès pourrait être au 3ème rang des causes de décès dans les pays dits développés.
Le LIEN se bat pour plus de transparence sur notre système. Les Français ont le droit de savoir comment ils sont soignés, quelle est la qualité des soins dispensés, où et comment choisir son lieu de soins.
Fidèle à son engagement, défendre l’intérêt des patients, et leur sécurité, le LIEN tirait aussi dès 2013 la sonnette d’alarme sur les dangers des soins inutiles. Interventions, examens, traitements et parcours non pertinents souvent responsables de souffrances et complications évitables, gaspillent ainsi plus de 30 millions d’euros par an de nos précieuses ressources de santé. Depuis deux ans, des études anglo-saxonnes ne cessent de confirmer les risques de surmédicalisation, des examens inutiles aux traitements inutiles pour de fausses maladies.
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